Hop! Pour une fois... pas de retard (oui hein désolée mais la vie allant son chemin, je suis de moins en moins ponctuelle... alors j'essaie pour une fois de respecter les délais.
This time, no delay! ahahah
Ppdm ( visit her blog --> http://bd-leaves.blogspot.com/ )
Le petit poucet (Charles Perrault) : voir résumé rédigé par Sagix plus bas
La princesse au petit pois (Hans Christian Andersen) :
Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n'en manquait pas, mais étaient-elles de vraies princesses ?
C'était difficile à apprécier, toujours une chose ou l'autre ne lui semblait pas parfaite.
Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu avoir une véritable princesse. Un soir par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascades de pluie que c'en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir. C'était une princesse qui était là, dehors. Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l'air dans cette pluie, par ce temps ! L'eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon ... et elle prétendait être une véritable princesse ! - Nous allons bien voir çà, pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien. Elle alla dans la chambre à coucher, retira toute la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt martelas qu'elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plumes d'eider. C'est là-dessus que la princesse devait coucher cette nuit-là. Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.
C'était difficile à apprécier, toujours une chose ou l'autre ne lui semblait pas parfaite.
Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu avoir une véritable princesse. Un soir par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascades de pluie que c'en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir. C'était une princesse qui était là, dehors. Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l'air dans cette pluie, par ce temps ! L'eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon ... et elle prétendait être une véritable princesse ! - Nous allons bien voir çà, pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien. Elle alla dans la chambre à coucher, retira toute la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt martelas qu'elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plumes d'eider. C'est là-dessus que la princesse devait coucher cette nuit-là. Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.
- Affreusement mal,répondit-elle, je n'ai presque pas fermé l'œil de la nuit. Dieu sait ce qu'il y avait dans ce lit. J'étais couché sur quelque chose de si dur que j'en ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C'est terrible !
Alors ils reconnurent que c'était une vraie princesse puisque, à travers les vingt matelas et les vingt édredons en plumes d'eider, elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d'une authentique princesse. Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d'avoir une vraie princesse et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d'art, où on peut encore le voir si personne ne l'a emporté. Et ceci est une vraie histoire. "
Alors ils reconnurent que c'était une vraie princesse puisque, à travers les vingt matelas et les vingt édredons en plumes d'eider, elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d'une authentique princesse. Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d'avoir une vraie princesse et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d'art, où on peut encore le voir si personne ne l'a emporté. Et ceci est une vraie histoire. "
***
Kiwi (http://frangipani.canalblog.com/ )
Le petit chaperon rouge (Charles Perrault pour l'histoire initiale, reprise plus tard par Wilhelm GRIMM ):
Une jolie petite fille vêtue
d'un chaperon rouge que sa mère lui a confectionné se rend chez sa grand-mère
pour lui offrir un morceau de galette et une bouteille de vin. Elle rencontre
le loup sur son chemin, lui confie ses projets et le chemin qu’elle va prendre.
Le loup se précipite chez la grand-mère, l'avale, attend le Petit Chaperon
rouge et lui réserve le même sort. Un bûcheron passant par-là ouvre le ventre
du loup et sauve la fillette et sa grand-mère. Un peu plus tard, un autre loup
essaie de détourner la jeune fille. Mais cette fois ci, la fillette avertie va
tout droit chez sa grand-mère pour tout lui raconter. Lorsque le loup essaie de
pénétrer dans la maison, tout est fermé : il passe par le toit, tombe dans une
auge remplie d'eau et se noie.
Alice au pays des merveilles (Lewis Caroll) :
La jeune Alice s'ennuie pendant que sa soeur lit. Un lapin blanc pressé
vient à passer : sans réfléchir, Alice le suit dans son terrier. La
voici au pays des merveilles, où elle change de taille en mangeant un
part de tarte, rencontre le chat du Cheshire, qui apparaît et disparaît à
volonté, ne laissant derrière lui que son énigmatique sourire. Elle
rencontre le lièvre de Mars avec qui elle prend le thé, puis participe à
la partie de croquet de la Reine de Coeur... Quand les choses tournent
mal et qu'Alice se fait attaquer par les cartes de jeu, elle se réveille
auprès de sa soeur.
***
Blue
Le petit chaperon rouge (voir plus haut )
Dracula : Bram Stoker
Dracula relate les aventures de Jonathan Harker, jeune clerc de notaire
envoyé dans une contrée lointaine et mystérieuse
pour rencontrer un client étranger, le comte Dracula, qui vient
de faire l'acquisition de propriétés à Londres.
Arrivé au château, lieu oh combien sinistre et inquiétant,
Jonathan se rend très vite compte qu'il est en réalité
retenu prisonnier par son hôte. La première partie du roman
décrit donc le "parcours initiatique" de Jonathan dans
les méandres du château, ses différentes découvertes,
ses craintes face à ses confrontations avec des créatures
diaboliques et face à lui-même.
***
Silverfire ( http://aube-silverfire.blogspot.com/ )
Pinocchio (Carlo Collodi):
Le menuisier Gepetto nourrit depuis toujours le rêve d’avoir un fils.
Une nuit, la fée bleue visite l’atelier du vieil homme et donne vie à
une marionnette en bois, Pinocchio.
Mais celui-ci ne deviendra un véritable enfant de chair et de sang
qu’une fois preuve sera faite de sa sincérité et de son honnêteté. La
naïveté du petit être de bois l’entraînera malheureusement dans des
situations plus périlleuses les unes que les autres qui mettront à rude
épreuve sa capacité à résister aux tentations en tous genres…
La petite sirène (Hans Christian Andersen) :
La
petite sirène vit dans l'océan avec sa famille.Elle n'a pas de pieds
mais une queue de poisson. Elle est passionnée par le monde des humains
et impatiente de les voir.
Un soir elle découvre un grand navire et y voit un jeune prince. Une tempête éclate. Le bateau coule et le prince est en train de se noyer. La petite sirène le sauve en le déposant sur la plage où il est recueilli par des jeunes filles. La petite sirène regagne tristement le fond de l'océan. Elle rêve de devenir humaine et éternelle grâce à l'amour d'un homme. Une sorcière accepte de l'aider en échange de sa voix. Mais elle va souffrir et sa transformation sera définitive. De plus elle mourra si le prince ne l'épouse pas. Elle boit la potion magique et devient humaine. Elle retrouve le prince qui l'invite dans son palais mais il est amoureux d'une autre jeune fille. Il décide d'épouser cette dernière ce qui signifie la mort pour la petite sirène. Ses soeurs tentent de la sauver en voulant tuer le prince, mais la petite sirène refuse car elle veut donner sa vie pour l'amour du prince. Elle se jette à l'eau et devient un ange.
Un soir elle découvre un grand navire et y voit un jeune prince. Une tempête éclate. Le bateau coule et le prince est en train de se noyer. La petite sirène le sauve en le déposant sur la plage où il est recueilli par des jeunes filles. La petite sirène regagne tristement le fond de l'océan. Elle rêve de devenir humaine et éternelle grâce à l'amour d'un homme. Une sorcière accepte de l'aider en échange de sa voix. Mais elle va souffrir et sa transformation sera définitive. De plus elle mourra si le prince ne l'épouse pas. Elle boit la potion magique et devient humaine. Elle retrouve le prince qui l'invite dans son palais mais il est amoureux d'une autre jeune fille. Il décide d'épouser cette dernière ce qui signifie la mort pour la petite sirène. Ses soeurs tentent de la sauver en voulant tuer le prince, mais la petite sirène refuse car elle veut donner sa vie pour l'amour du prince. Elle se jette à l'eau et devient un ange.
"La petite sirène d'Andersen tombant amoureuse d'un prince décide de tout sacrifier pour se changer en humaine afin de vivre auprès de lui. Pourtant à travers son amour pour le Prince c'est le désir de posséder une âme, chose réserver aux hommes qu'elle souhaite car seul un amour partagé avec son Prince lui en donnera le droit.
De même, Pinocchio pantin fabriqué avec tant d'amour par un menuisier rêve de devenir un "vrai garçon".
Ces deux personnages non humain par l'apparence le sont cependant bien plus par les actes. Leurs rêves se ressemblent : celui d'appartenir à un monde qui leur est refusé par leur nature et ce en devenant quelqu'un d'autre... Voilà pourquoi j'ai jugé bon de les mettre ensemble et je crois qu'ils s'entendraient bien." Silverfire
De même, Pinocchio pantin fabriqué avec tant d'amour par un menuisier rêve de devenir un "vrai garçon".
Ces deux personnages non humain par l'apparence le sont cependant bien plus par les actes. Leurs rêves se ressemblent : celui d'appartenir à un monde qui leur est refusé par leur nature et ce en devenant quelqu'un d'autre... Voilà pourquoi j'ai jugé bon de les mettre ensemble et je crois qu'ils s'entendraient bien." Silverfire
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Bou (http://fdpck.blogspot.com)
Vassilissa la très belle (Afanassiev):
La mère de Vassilissa
meurt quand celle-ci est encore jeune. Elle lui confie une poupée
qui pourra l’aider si elle lui donne de la nourriture. Plus tard,
le père de Vassilissa se remarie mais la marâtre et les belles
sœurs de Vassilissa la détestent, sont jalouses de sa beauté et
essaient de se débarrasser d’elle en l’envoyant chez Baba Yaga.
La sorcière lui donne du travail qu’elle accomplit avec l’aide
de sa poupée. Finalement, elle la renvoie chez elle avec du feu qui
tuera sa belle mère et les filles de celle-ci. Vassilissa est
recueillie par une vieille femme. Pour s’occuper, elle tisse une
toile si fine que seul le tsar en semble digne pour la vieille femme.
Le tsar demande à voir la couturière et en tombe amoureux.
Jorinde et Joringel (GRIMM) :
Jorinde et Joringel sont fiancés. Un jour, ils se perdent en foret, pres du chateau d'une sorciere. Celle ci transforme la belle Jorinde en oiseau et la capture. Joringel part en quete d'une fleur magique dont il a révé, et sauve sa belle, ainsi que des centaines d'autres jeunes femmes transformées en oiseaux et retenues dans des cages.
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Ludimie (http://fressande.net/)
Quand Barbe Bleue revient et voit ses clefs tachées, il comprend que sa femme à découvert la vérité et pour la punir d'avoir désobéit, lui dit qu'il va la tuer. Sachant que ses deux frères sont en arrivage vers le château, l'épouse demande au tyran un peu de temps pour prier -et surtout laisser à ses frères le temps d'arriver.
Ainsi, sa sœur Anne surveille l'arrivée de leurs frères du haut de la tour, sans cesse hélée par sa frangine qui aimerait bien qu'ils se magnent le fion pour défoncer son psychopathe de mari. Ce qu'ils feront in extremis.
Peau d'âne (Version de Charles Perrault-1694) :
Mourante, une reine se fait promettre par le roi de ne prendre pour nouvelle épouse qu'une femme plus belle qu'elle. Mais la seule personne capable de rivaliser avec sa beauté n'est autre que sa propre fille, et le roi lui fait sa demande. Pour échapper à cette union incestueuse et sur les conseils de sa marraine, la princesse demande à son père, pour sa dot, des robes irréalisables, mais il parvient toujours à les lui offrir. Elle lui demande alors de sacrifier son âne qui produit des écus d'or et le roi s'exécute. La princesse s'enfuit alors du château, revêtue de la peau de l'âne. Elle emporte avec elle sa toilette et ses plus belles robes. Le prince d’un autre royaume, où s'est installée Peau d'âne comme servante, la voit sans la reconnaître alors qu'elle était en tenue de princesse. Il demande alors que Peau d'âne lui fasse un gâteau. En faisant la galette, elle laisse tomber sa bague dans la pâte. Le prince demande immédiatement que toutes les femmes et demoiselles du pays viennent essayer la bague. Aucune ne peut passer la bague. Enfin on fait venir Peau d'âne. Le prince l'épouse et la princesse évite ainsi le mariage avec son père.
***
Sagix (http://sagix.deviantart.com/)
Le petit poucet
Le petit Poucet vivait dans une grande famille, avec ses sept frères. Mais les temps n'étaient pas très heureux pour les familles à faibles revenus, la crise était là ! Pour régler cette situation, ses parents décidèrent de l'abandonner, lui et ses frères, dans la forêt. Tout le monde prenait le petit Poucet pour un sot, car il ne parlait pas beaucoup, cependant il était malin et épia la conversation de ses parents. Il prépara un sac de cailloux blancs afin de retrouver son chemin. Le lendemain, leur voyage commença et ils se retrouvèrent perdus dans la forêt, mais grâce à ses cailloux blancs ils purent retrouver leur chemin. Le temps de rentrer, la crise était finie, le roi avait payé le père pour son travail, et ils vécurent heureux...
C'était sans compter la crise, le retour. L'hiver d'après, le même scénario se reproduisit, qui aurait pu le prévoir ! Le petit Poucet fût pris de cours et n'eut pas le temps de ramasser des cailloux, mais n'étant pas glouton comme ses frères, il balisa le chemin de miettes de pain. Sur le retour, tout heureux et sifflotant, il fut surpris de voir que les oiseaux avaient dévoré son itinéraire. Ils se retrouvèrent donc à errer dans la forêt. La nuit tomba, les loups hurlèrent. Pris de panique, ils se mirent à courir. Au détour d'un chemin, ils trouvèrent un refuge dans la maison d'un ogre. Malgré les recommandations de l'épouse de celui ci, les huit frères restèrent dormir.
La suite est connue. L'ogre rentra, sentit l'odeur des enfants et se promit de les manger quand ils seraient bien nourris. Le petit Poucet le comprit, et, une fois couché, il échangea les couronnes des huit filles de l'ogre, avec leurs bonnets. L'ogre croyant tuer les petits humains, mangea ses filles et alla se coucher. Les huit chenapans s'enfuirent. Au matin, l'ogre les poursuivit avec ses bottes magiques qui permettent de parcourir sept lieues en une enjambée. Mais ces bottes le fatiguèrent vite bien qu'il fût pourtant très près de son but. Il décida de faire une pause et s'assoupit. Dans son malheur, il s'endormit sur le rocher où étaient cachés les enfants. Les frères du petit Poucet s'enfuirent sur son ordre, et lui resta pour voler les bottes de l'ogre dans son sommeil. Ces bottes étaient magiques, une fois mises, elles s'adaptent à son porteur. Ainsi muni, Poucet retourna dans la maison de l'ogre en racontant à sa femme, que son mari était piégé par des brigands et qu'il lui fallait tout son argent pour le libérer. Elle hésita, mais il affirma que l'ogre était en danger et qu'il lui avait donné ses bottes en gage de confiance. Poucet parti donc les poches pleines. Les bottes lui permirent de retrouver les frères et de les ramener dans leur maison, où les attendaient leurs parents bien contents de revoir leur fils plein aux as. Ses bottes lui permirent ensuite de devenir messager royal et de bien finir sa vie.
Le chat botté (Charles Perault)
Un jour, un meunier mourut et laissa un héritage pour chacun de ses fils. Le moulin pour l’aîné, l'âne pour le cadet, et le chat pour benjamin. Les deux premiers restèrent au moulin et le dernier partit sur les routes malgré lui. En ces temps de disette, il n'eut très vite rien à manger, et comme le chat n'avait pas beaucoup d'utilité, il se décida à le manger. Mais alors qu'il allait se faire embrocher, le chat avoua son secret, il pouvait parler. Il décida alors de s'habiller et devient le Chat Potté. Avec sa ruse, il forcera le destin et provoquera la rencontre avec la princesse qui tombera amoureuse. Il fera croire au roi, ainsi qu'au peuple que son maître était seigneur, « Marquis de Carabas ». Mais un seigneur se doit d'avoir un château, et celui du domaine appartient à un ogre (encore ?). Il ira donc à sa rencontre, mais le vil ogre est transformiste et afin d'effrayer le chat se transforme en lion. Il a aussi comme péché la vanité et se laissera prendre par la ruse du chat, qui lui demandera s'il est capable de rétrécir et de se changer en souris. Une fois fait, il se fera dévorer. Son maître y gagnera le château, le domaine ainsi que la main de la princesse.
Jin
Cú Chulainn et Scáthach
Il est raconté en Ecosse et en Irlande, qu'il fut un temps où virent le jour la même année. Cú
Chulainn, l'homme, apparu en Ulster. Il était gigantesque et fort comme une montagne. De l'autre
côté de la mer, sur l'île de Skye, vint Scáthach, une femme aux proportions démentielles et à la
musculature sans pareil. Beaucoup disent qu'il n'y avait pas plus fort en ce monde que la géante
Scáthach. Mais il n'y avait pas non plus d'être plus esseulé.
Scáthach arpentait les terres de Skye, sans personne à qui donner son affection. Les villageois la
craignaient et se cachaient à son approche. Elle voulu à mainte reprise se nouer d'amitié avec les
petites gens, mais aucun ne voulait la laisser s'approcher. Elle se résigna donc à vivre seule dans les
montagnes de Skye. Mais un jour où des drakkar vikings accostèrent en Ecosse, Scáthach fut
dérangée par le vacarme des armes et des cris, elle voulu s'approcher de la bataille et par
inadvertance son pied écrasa un bateau des guerriers venus du nord. Fous de joie, les highlanders de
Skye acclamèrent Scáthach, celle-ci, ravie d'être appréciée enfin, réitéra l'exploit en dévastant un
par un les navires Vikings et en décimant les guerriers ayant posé pied à terre. Rapidement les
Nordistes furent repoussés et Scáthach devint une héroïne.
Désormais championne de Skye, tous ceux qui la croisaient la saluait et la remerciait. Elle fut
heureuse un temps, mais finalement la solitude revint car personne ne tombait amoureux d'elle à
cause de sa grande taille, et elle désespéra de trouver un jour un époux.
Le chagrin la gagna et elle sombra dans l'ivresse et le ressentiment. Elle vida des fûts et des fûts de
bière et de whisky, dévora des troupeaux et des champs entiers pour noyer sa tristesse et petit à
petit, les habitants de Skye souhaitèrent son départ. Mais comment chasser l'être le plus fort du
monde? C'est alors qu'ils songèrent à Cú Chulainn, dont ils avaient entendu parlé, le géant d'Irlande,
réputé sur l'île voisine être lui aussi le plus grand guerrier sur Terre. Certains traversèrent ainsi la
mer et irent l'engager. Mais il refusa tout l'argent ou toutes les promesse qu'on lui proposa. Il
accepta uniquement lorsqu'on lui assura qu'il n'y avait pas être plus grand et plus fort que Scáthach.
Alors Cú Chulainn vint en Ecosse, et sur Skye il demanda à Scáthach de l'entrainer. Scáthach fut
aux anges lorsqu'elle rencontra enfin un homme de sa mesure, et ils échangèrent de nombreuses
passes d'armes ensemble.
Les villageois demandèrent à Cú Chulainn de cesser ses simagrées et de remplir son contrat, il
proposa ainsi une promenade à Scáthach, et alors qu'elle marchait il se rua sur elle, brandissant son
épée. Le combat fit rage durant des semaines. La foudre déchira le ciel, les tambours des cieux
raisonnèrent à tout rompre et la terre trembla. Des Lochs se formèrent et des montagnes jaillirent du
sol. Finalement, Cú Chulainn mit Scáthach à terre et pinta son arme sur elle, mais resta immobile.
Scáthach lui ordonna de l'achever mais il ne put s'y résoudre. Elle put habilement inverser la
situation et fut à son tour en position de l'abattre. Chose qu'elle ne put faire non plus. Ils se rendirent
à l'évidence et la suite ne peut être contée que dans un Pub, avec quelques drams de Laphroaig
Whisky, et à loin des oreilles chastes des enfants...
Oséan et les Brownies
Oséan était un honnête paysan et propriétaire terrien de l'île de Skye. Il menait une vie paisible et
heureuse et routinière. Un jour qu'il travaillait au labour, il entendit des cris étouffés sous un tas de
cailloux. Il retira des pierres pour voir de quoi il s'agissait et il vit un petit être rabougris et
drôlement vêtu qui était en train d'étouffer. Il le sorti de là et le posa parterre. Le petit être qui était
un Brownie le remercia avec force et vigueur et, parlant extrêmement vite, lui affirma que pour le
remercier, il lui accorderai grâce à sa magie, n'importe quel voeux. Oséan réfléchit longuement, mais
rien ne l'intéressait. Il ne voulait pas plus de terre, cela ferait trop à travailler, il ne voulait pas
d'argent car il n'avait rien à acheter, il ne voulait pas non plus de plus grande maison car il préférait
passer son temps au grand air. Il dit au Brownie que ce n'était donc pas la peine et que de toute
manière il aimait la vie simple sans magie. Le Brownie lui dit alors qu'il allait l'aider chaque jour
dans ses tâches, et sans utiliser de magie et ce jusqu'à la fin de sa vie. Oséan accepta et le Brownie
se mit au travail, sans grande efficacité étant donné sa petite taille.
Les mois passèrent et un jour Oséan rencontra une jeune fille merveilleuse dont il tomba amoureux
et quelques années après, ils décidèrent de se marier. Le Brownie appela ses amis et tous vinrent
jouer de leur musique à la cérémonie. Ce fut une fête grandiose où tout le monde dansa durant des
jours. Oséan demanda après une semaine de fête, que cela s'arrête car il avait besoin de se reposer
après s'être autant amusé. Les Brownies décidèrent de laisser le couple tranquille et de revenir d'ici
quelques mois.
Le temps passa, et le Brownie revînt un jour. Il ne trouva pas Oséan dans les champs, il alla alors
chez lui mais n'y trouva personne. Il se renseigna au village, et les voisins d'Oséan prirent une grise
mine pour annoncer que quelques semaines après le mariage, la jeune mariée mourut d'une maladie
soudaine, perdu de chagrin, Oséan mourut à son tour quelques jours après. Le Brownie, dévasté de
n'avoir pas pu aidé Oséan décida de continuer le travail d'Oséan en sa mémoire. Il tenta de traire les
vache, de labourer les champs et de les cultiver, mais rien n'y fit, sans magie il n'arrivait à rien.
Désespéré, il eut finalement une idée, s'il ne pouvait l'aider dans cette tâche, il pouvait faire autre
chose en hommage. Il appela tous ses amis Brownies et ensemble, et sans magie, ils commencèrent
à sculpter la montagne à côté de chez Oséan, durant mille ans ils donnèrent forme à la roche et sur
l'île de Skye s'élevait une montagne ayant la forme d'Oséan, scrutant l'horizon et présent pour
l'éternité dans ce paysage tant apprécié par le bon paysan.
Hélas la sculpture ne fut jamais achevée car les Brownies furent trop vieux et vinrent à mourir avant
la fin. Mais si vous passez sur la route du Vieil Homme et que vous apercevez le rocher de l'Homme
Debout, vous saurez qu'il s'agit d'Oséan.
***
Zulma
Un petit ourson n'est pas heureux. Vieux et abime, il n'en peut plus d'etre maltraite par le petit garcon qui le possede et s'enfuit lors de la nuit de noel. Il rencontrera le pere noel et l'aidera a livrer les cadeaux dans chaque cheminee. Arrive la derniere maison, c'est une chaumiere bien pauvre avec un petit enfant malade. Malheureusement il n'y a plus de cadeaux dans le sac du pere noel. Du coup, Michka se glisse au pied du sapin pour le petit enfant.
La petite marchande d'allumette:
Une pauvre petite fille doit vendre des allumettes dans le froid et la neige le soir de noel. Mais personne n'achete. Elle perd meme ses pantoufles. Trop appeuree pour rentrer chez elle, elle se blottit entre deux maisons et commence a craquer des allumettes afin de se rechauffer. Elle voit une maison chaude, elle voit une table bien garnie, elle voit des cadeaux. Le lendemain, on retrouve son corps, morte de froid mais le sourire aux levres, sa grand-mere est venue la chercher pour l'emmener aux cieux.
